Le département est compétent en matière de solidarité territoriale (articles L. 3211-1 et L. 1111-10 du code général des collectivités territoriales). Il est un acteur principal des mobilités par exemple pour le service de bacs.
Au titre de leurs compétences, le département de l’Ille-et-Vilaine participe au financement de la deuxième ligne du métro de Rennes à hauteur de 32,7 millions d’euros (2,4% du budget total), aux côté de la région et de la métropole, et le département de la Haute-Garonne a accordé une subvention de 102 millions d’euros pour la construction de la troisième ligne du métro de Toulouse (3,8% du budget total), toujours aux côtés de la région et de la métropole. Le département de la Gironde est par ailleurs intervenu en matière ferroviaire, pour la régénération de la ligne entre Libourne et Bergerac.
Dans la métropole de Bordeaux, le réseau TBM arrive à saturation en transportant quotidiennement 530 000 voyageurs. Pourtant, d’ici 2030, la croissance démographique et économique de l’agglomération conduirait à la réalisation de 345 000 voyages supplémentaires. Par ailleurs, l’amélioration des déplacements entre Bordeaux et le reste du département (RER girondin, cars express), dans un objectif de solidarité territoriale, conduira de nouveaux usagers sur le réseau TBM et contribuera à sa saturation. Pour affronter ces enjeux de demain, Bordeaux Métropole va devoir développer son réseau de transport en commun en site propre. Dans ce contexte, la question est posée d’un métro dans l’agglomération.
Dès lors, au lendemain de votre élection :
Le département participera-t-il au financement du RER girondin et des cars express métropolitains pour renforcer la solidarité sur son territoire ?
Le département intégrera-t-il le syndicat mixte Nouvelle-Aquitaine Mobilités afin d’y contribuer financièrement pour soutenir et développer la solidarité entre ses membres ?
Le département cofinancera-t-il le développement du réseau de transport en commun de la métropole de Bordeaux ? Si oui, dans quelles conditions ?